Rasho Rashev Introduction Рашо Рашев Увод н и дум и Christina Angelova, Mark. Stefanovich Henrieta Todorova Христина Ангелова, Марк Стефанович Хенриета Тодорова Кратка биография



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Дата27.08.2016
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#7506
ТипБиография
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part of E ranee, of copper ores containing antimony and silver. The discovery of the prehistoric mines of Cabrieres (Amhert et ai.. 1984) has provided the proof of this hypothesis by means of:

-the analysis of copper ores (carbonates, tetrahedrites) discovered in some mines (Pioch Furrus I and IV) dated to the Chalc.olithic;

-the analysis of ores, globales and slags recovered from the centre of the ditches of Roque-Fenestre, and now by those of Pioch-Fanus 448, dated to 4310 ± 75 B.P., the more oíd site of Cabnéres prehistoric exploilalion (Esheroc et ai.., 1995).

First metallurgic experiments carried out at Archéodrome de Beaune (Happ et al., 1994) with ores from Cabrieres were made on two samples of ores (malachite from the mine La Vierge, polymetallic copper from Pioch-Furrus 448) discovered within prehistoric siles. A third sample (malachite fom Pioch-Farrus 1) was taken from the richest vein (showing the presence ofnalive deposil copper) discovered now in Cabrieres. The metallurgic experiments using a knapping strategie are detailled here, and allowed us to obtain in all cases slag and beads of copper.The speclrographic analyses of these are identifical to those chalcolithic yieldsfrom Cabrieres.

I. Etat actuel des connaissances.

Il a été dressé dans plusieurs notes parues (Ambert 1990; Ambert 1992; Ambert/Barge 1991; Espérol- 1992 ; Espf.rou étal. 1992; Happ etal. 1994) ou en cours de publication (Ambert, à paraître; Espérou etal. 1995). Ces travaux ont permis de préciser l'importance quantitative et qualitative d'une exploitation (fig. 1) qui est à ce jour la plus ancienne de France.



A) Age des premières exploitations.

La fosse Pioch Farrus 448 (Espérol et al., 1995) a donné la plus vieille date 14 C du dis­trict de Cabrieres (Lv: 2039- 4310±75 BP), soit sensiblement le début du 111° millénaire. Un mobilier céramique banal est associé à des fragments de creuset et des produits miniers et métallurgiques. Cette date est sensiblement contemporaine de celles (4470 ± 150 BP à 4020 ± 100 BP) obtenues dans le site proche de Roquemengarde, site Néolithique Final qui a fourni à ce jour les documents métalliques les plus anciens du Languedoc (Gltlaine 1992). L'analyse spectrographique de plusieurs de ces objets montre une composition compatible avec celle des minerais de Cabrieres (Gltlaine, rens.



oral). En conséquence, il existe une bonne pro­babilité pour que la métallurgie de Cabrieres ait débuté avec l'extrême début du III0 millénaire avant J.C, formant la première phase du Chal-colithique régional.

Au contraire les dates 14 C obtenues pour le site de Roque-Fenestre - 3900 ± 130 B.P (Ly- 2689), 4010 ± 70 B.P. (Lv-1724) et 3870 ± 80 B.P. (Lv-1723) - témoignent d'une seconde phase, à la mé­tallurgie plus affirmée (Chalcolithique Récent).

Les datations 14 C obtenues sur les déblais miniers des Neuf Bouches de Vallarade, vien­nent confirmer l'ancienneté de cette exploita­tion. Deux datations 14 C ont été effectuées au laboratoire de Gif sur Yvette sur des charbons de bois provenant des couches C 2, quasiment superficielle et C 9, au contraire située dans la séquence inférieure des déblais. Elles ont don­né respectivement les âges de Gif- 9571: 4120 ± 40 BP (2872, 2506, Cal BC) pour la couche C2 et Gif- 9750 : 2870 ± 50 BP (1199, 905, Cal BC). L'explication de cette inversion chronos-tratigraphique s'inscrit sans trop de difficultés dans une logique de remaniements de déblais chalcolithiques lors d'une exploitation à la char­nière Age du Bronze-Age du Fer.

Fig. 1. Carte géologique du district minier de Cabrieres. Situation des principales mines préhistoriques ( * ),

et des principales aires préhistoriques du traitement métallurgique (A). Fig. 1. Geologie map of Cabrieres mines' district. Situation of the main prehistoric mines (*) and main met­allurgie areas (A).

B) Le(s) minerai de cuivre de Cabrieres.

Les nombreuses analyses de minerai mon­tent que le principal minerai de Cabrieres uti­lisé par les chalcolithiques (Roque Fenestre, Pioch Farrus) était une tétraédrite argentifè­re, cuivre gris de composition (Cu ± Ag, Zn, Fe)'2 Sbi4 S3, souvent associée à de la chal-copyrite Cu Fe S2- A Pioch Farrus, les nom­breuses analyses de minerai (malachite, cuivre gris) permettent de définir le minerai classi­que de Cabrieres: cuivre à taux notables d'an­timoine (10 à 20%) et d'argent (2%), d'arsenic et de zinc moins constants et plus faibles. Ce minerai est surtout caractérisé par la quasi ab­sence de plomb (souvent inférieur à 0,005%). Les traitements métallurgiques successifs, re­connus à Roque Fenestre (Ambert 1990; Es­pérou 1993) ou réalisés expérimentalement à l'Archéodrome de Beaune (Happ et al. 1994), qui permettent d'obtenir du métal, éliminent le zinc, diminuent de façon sensible les taux d'arsenic et d'antimoine, et tendent à concen­trer l'argent. Compte tenu des fortes teneurs initiales d'antimoine (jusqu'à 20%) dans le minerai (présence de pyrargyrite -Ag Sb S3- à Pioch Farrus I), en fin de cycle, le métal issu du minerai de Cabrieres peut être défini com­me un cuivre à faible taux de plomb et à anti­moine-argent dominant (la présence d'arsenic étant plus aléatoire). C'est le cuivre des types E10, E11B, et surtout Eli A de la classification de Sangmeister (junghans et al. 1960; 1968; 1974), largement représenté dans le Midi de la France (Espérou 1992).

Les analyses des minerais et produits mé­tallurgiques de Pioch Farrus 448 apportent des variantes à cette observation (Espérou et al. 1995), une partie seulement des scories et globules de métal de Pioch-Farrus 448 corres­pondant à cette définition. Fait unique à Ca­brieres, plusieurs des produits de la métallur­gie chalcolithique, présentent des taux (consi­dérés comme) anormalement élevés en plomb (entre 0,3 et 0,6%). Ce fait qui est encore in­complètement expliqué ne semble pas pouvoir découler d'une hypothétique importation (plus difficile à concevoir à cette époque). En effet, quelques minerais de type chalcopyrite, dont nous n'avons pas la peuve d'une utilisation chalcolithique, ont une composition voisine de ces scories ont été découverts à Cabrieres. En outre tous les minerais de Cabrieres, en parti­culier des malachites, ne possèdent pas le mar­queur antimoine-argent. Dans ce cas, ce sont des minerais pratiquement purs (cf. mine de La Vierge, fig-2).

C) L'origine de la métallurgie de Cabrieres.

La découverte d'une pointe de Palmela, près de mines de Cabrieres (Ambert et al. 1986) nous avait entraîné à considérer une hypothétique fi­liation entre le Portugal, pourvoyeur principal de ces pointes, et le développement de l'exploi­tation de Cabrieres. Le spectre analytique de l'objet, qui ne renvoie pas nettement à la com­position des minerais de Cabrieres, soutendait l'hypothèse. La haute technicité atteinte dès l'époque des fosses de Roque-Fenêtre (Ambert 1990) suggère incontestablement un diffusion-nisme et nécessite une recherche sur l'origine de cette métallurgie. Désormais les dates de Pioch Farrus 448, celles de Roquemengarde, la position tardive dans le complexe campanifor-me des pointes de Palmela, rendent, sur le seul témoignage de cette pointe, l'hypothèse d'une filiation avec le Portugal caduque.

L'origine de la métallurgie languedocienne, celle de Cabrieres en particulier reste donc à préciser, bien que les relations avec la riche civi­lisation métallique de Remedello et avec l'Euro­pe Centrale via la Suisse, indiquent une origine orientale.

D) Principaux apports des fosses de Roque-Fenestre.

Ces fosses, intégrées dans le périmètre d'aires de travail métallurgique ont pu à cer­tain moment de leur remplissage être utilisées comme des bassins, à d'autres servir de récepta­cle aux activités périphériques.

Les fouilles (Espérou 1993) ont révélé quatre fosses juxtaposées, creusées dans des schistes, contenant un matériel archéologique, original (fig.3). La liste des principaux outils employés comprend, des broyeurs, plus petits que ceux trouvés à la périphérie des mines, des meules, une pelle en omoplate d'ovidé, et surtout des galets à cupules dont les deux formes princi­pales sont représentées (palettes, généralement en basalte qui possèdent la plupart du temps une cupule sur chaque face plane, et trièdres en pierre dure (quartz), à double cupule), outils qui n'ont jamais été rencontrés dans les mines. Citons encore un „pic"(?) bipointe, des meules, et un mobilier céramique assez abondant.

Les fosses de Roque Fenestre montrent plu­sieurs étapes de la transformation en métal du minerai de cuivre local:

- 1. La mise en eau, au moins temporaire, des cuvettes utilisées comme aires de lavage est une certitude. Elle ressort en particulier du lita-ge des sédiments des fosses qui s'y sont déposés suivant un gradient gravitaire vertical des plus lourds aux plus légers, sables, limons hématifè-res, puis couches de charbons.

- 2. L'ensemble des déblais liés à l'activité ar­tisanale périphérique aux fosses contribue très largement à leur comblement. Aux précédents s'ajoutent des blocs de dolomie et de quartz d'une vingtaine de centimètres qui proviennent sans doute du rejet des stériles, succédant à un dernier tri du minerai réalisé à proximité. En effet, les quartz filoniens minéralisés ont fait l'objet d'un concassage soigneux et d'un tri gra-nulométrique en présence d'eau. Plusieurs cou­ches, inclinées, formées de gravillons de taille homogène (2 à 3 cm) qui prennent appui sur le bord de la fosse 2, l'attestent.



- 3. Ce tri, préalable au grillage ou à la ré­duction dans des fours, devait avoir pour but d'isoler les parties les plus minéralisées.La dé­couverte d'une paroi indurée de sables quart-zeux de couleur verte, très finement concassés et chauffés, plaide enfin, pour l'existence de fours de réduction, situés en sommet de com­blement où à proximité de ces fosses, attesté également par des scories et des globules métal­liques. Les fosses de Roque Fenestre présentent un cas unique en France des principales étapes techniques de la transformation du minerai de cuivre en métal. Les analyses spectrographi-ques de ces produits relèvent sans exception du spectre classique des minerais de Cabrieres.

noe

SITE

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